De nombreux petits animaux vivent dans le bois mort et constituent des maillons déterminants dans la chaîne de décomposition de la matière végétale. Les reptiles trouvent ainsi des abris protégés et ensoleillés dans les tas de bois. Les tas de branchages à proximité des cours d’eau et des lacs offrent aussi de précieux gîtes à diverses espèces d’amphibiens, en particulier aux jeunes, et fournissent une nourriture abondante. Cette réalisation nécessite peu de moyens et peut contribuer à aider la biodiversité.
Comment faire ?
Utilisez si possible non pas une seule essence d’arbre, mais essayez de mixer les espèces : chêne, bouleau, saule, aulne…
Vous pouvez créer une sorte de petite litière de feuilles avant d’empiler les rondins par dessus : celle-ci pourra être mise à profit pour l’hibernation des amphibiens : crapaud commun, grenouille agile, salamandre… et même le hérisson d’Europe.
Milieu : Endroits semi-ombragés à ensoleillés, à l’abri du vent.
Construction : Veillez à ce que les tas de bois ne soient pas trop compacts et qu’ils offrent des espaces suffisants.
Taille : Des petits tas ou piles d’envrion 1 m² offrent déjà des refuges ou des places au soleil aux lézard et aux orvets. Des tas plus gros, à partir de 3 m², sont toutefois plus intéressants.
Période : Toute l’année !
Entretien : À peine nécessaire. Vérifiez de temps en temps l’état du tas de bois et ajoutez, quand cela est nécessaire, de nouveaux rondins par dessus. N’oubliez pas que le parties pourrissantes et/ou effondrées sont le refuge des animaux : n’y touchez pas ! Supprimer ou rabattre les ligneux qui pourraient amener de l’ombre sur les structures.
Animaux communs des tas de bois
Insectes : xylocope violacée ou abeille charpentière.
Mammifères : hérisson d’Europe, mulot, muscardin, loir gris.
Amphibiens : salamandre tachetée, triton crêté, triton marbré, grenouille agile, crapaud commun.
Reptiles : orvet fragile, lézard des murailles…
Autres : escargots, limaces, araignées…
Crédit photo : Claire Brucy